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09/05/2020

Peter F. Hamilton - L'Étoile de Pandore

Hamilton1.jpgDe Peter F. Hamilton, je n'ai lu jusqu'ici que Dragon déchu, un gros roman assez bon, mais dont la fin m'avait clairement déçu. Pire, je m'étais juré de ne plus relire de gros pavé à l'américaine. Et voilà pourtant que je me suis lancé dans la lecture de L'Étoile de Pandore: 4 tomes, plus de 600 pages chacun! Il fallait bien un confinement pour me pousser à ça.

L'action se passe dans quelques siècles. L'humanité a mis au point la technologie des trous de ver, et des mondes de plus en plus distants sont ainsi colonisés. Tous ou presque font cependant toujours partie d'une vaste entité politique: le Commonwealth. Voilà qu'un obscur astronome, sur une obscure planète, parvient à déterminer que deux sphères de Dyson, qui entourent deux étoiles lointaines, sont bien sûr artificielles, mais aussi qu'elles ont été mise en place en un temps record. Il faut donc croire que ceux qui les ont établis disposent d'une technologie incommensurablement supérieur à celle de l'Humanité, mais aussi qu'elles ont cherché à couper volontairement deux systèmes stellaires du reste de l'univers. 

Hamilton2.jpgPour la première fois depuis des siècles, un vaisseau d'exploration va être lancé pour en savoir plus. Mais il va au passage ouvrir la boîte de Pandore et plonger l'ensemble du Commonwealth dans une guerre contre un ennemi implacable.

Soyons clair: rien de neuf sous le soleil avec cette série. Peter F. Hamilton recycle à tour de bras des concepts et idées piochées de ci de là dans d'autres œuvres plus ou moins récentes. Mais il le fait remarquablement bien, et il parvient ainsi à construire un univers cohérent et riche. Un univers où cependant tout le monde parle bien sûr anglais, comme dans tout roman américain qui se respecte. Il est qui plus est servi par une série de scène d'action pour le moins époustouflantes.

Hamilton3.jpgBien sûr L'Étoile de Pandore n'est pas sans défauts: on y trouve quelques trop longues digressions, le fil narrative concernant Ozzie, bien que souvent fascinant, est en fait quasi-inutile pour la trame globale. Hamilton use et abuse de tic d'écriture, comme celui qui veut qu'il doit décrire dans le détail les tenues sexy des femmes – et curieusement pas celles des hommes. 

 

 

Hamilton4.jpgMais ces défauts sont aussi ceux du genre dont relève L'Étoile de Pandore. Ce n'est pas du roman: c'est très clairement du feuilleton, à la Dumas, Féval ou Ponson du Terrail. Et du coup, ça se dévore de bout en bout.

 

P.-J. Hérault - Le rescapé de la Terre

Héarult.jpgDepuis quelques années, P.-J. Hérault, qui fut à partir de 1975 un des auteurs renommés du Fleuve Noir Anticipation, revient sur le devant de la scène, notamment par le biais de rééditions chez Milady et chez Critic de ses cycles les plus connus.

J'avoue pour ma part n'avoir jamais rien lu de lui, il me fallait donc combler un peu ce retard, et en toute logique ma main s'est arrêtée sur Le Rescapé de la Terre, premier tome du cycle de Cal de Terre.

Dans un futur indéterminé, la Terre et son ancienne colonie Mars sont au bord de la guerre. Des tirs de missiles sont échangés, et l'apocalypse survient. Cette apocalypse, Cal ne la voit pas, et n'en prendra connaissance que des siècles plus tard. En effet, un de ses amis l'a placé dans une capsule d'hybernation tandis qu'il était endormi pour une opération sans gravité. 

Et donc longtemps, très longtemps après, Cal, dernier humain survivant, se réveille sur une autre planète, par chance tout à fait habitable, et même peuplée par une civilisation d'humanoïdes amicaux. Cal ne tarde pas à prendre sa décision: il sera leur guide.

Voilà un roman tout à fait sympathique. Certes, ce n'est pas de la grande littérature, et tout est presque trop facile pour un héros qui prend la forme d'un Robinson sans problème. Mais c'est distrayant, intéressant: ça se lit tout seul et l'on sent bien que P.-J. Hérault se contente ici de poser le cadre des romans suivants. 

Et bien donc à suivre!

Philippe Ébly - Les Marais de la mort

Ebly.jpgQuand j'étais gamin, j'adorais lire les romans de Philippe Ébly, notamment ceux de ses séries "Les Évadés du temps" et "Les Conquérants de l'impossible". Celui qui revenait de loin, Le Robot qui vivait sa vie, Le Voyageur de l'au-delà sont des textes qui m'ont clairement marqué et qui ont participé à déterminer mon goût pour la science-fiction.

Et puis, prenant de l'âge, j'ai cessé de lire cet auteur, et je suis donc passé à côté de son ultime série, "Les Patrouilleurs de l'An 4003". Un hasard de boîte à livre m'a fait découvrir le dernier volume de celle-ci: autant se lancer. 

Dogann, Katia, Xoni et Hina sont de jeunes patrouilleurs, à bord de l'Épervier 7. Alors qu'ils s'embarquent pour une courte mission, leur vaisseau est dévié, et subitement s'écrase sur une planète inconnue, qui abrite de la vie, mais dont l'atmosphère est toxique. Pire: l'antenne du vaisseau est endommagée: il faut donc trouver rapidement un moyen de communiquer avec l'espace.

Je n'aurai pas grand chose à dire ce roman pour la bonne raison que je ne suis pas parvenu à aller jusqu'au bout. Les personnages sont caricaturaux, décrits à la truelle; leurs actions, et notamment celles de Dogann, supposé être le chef d'équipe, sont souvent irrationnelles. Enfin, il n'y a aucune originalité dans le propos. Bref, c'était un assez mauvais roman. 

Ceux lus dans ma jeunesse étaient-ils similaires? Supporteront-ils l'épreuve de la relecture? Ma foi, j'essaierai d'en relire un.