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29/02/2020

Jeff Renfroe - The Colony

Colony.jpgDans un futur proche, alors que le réchauffement climatique menaçait le monde entier, on a mis en place de gigantesques tours de contrôle météorologique. Hélas, l'effet obtenu a été dévastateur: la planète est plongée dans une nouvelle glaciation, et les rares humains survivants ne subsistent plus que dans une poignée de colonies souterraines, hébergeant chacune quelques dizaines de personnes.

Là, chacun travaille à la survie de tous. On plante tout ce qui peut pousser dans les tunnels, on élève quelques poules et lapins. Seule règle majeure: si quelqu'un tousse ou éternue, il est placée en quarantaine, et s'il n'est pas guéri à l'issue de cette quarantaine, on lui offre le choix: une balle dans la tête, ou le départ de la colonie.

Voilà qu'un jour la colonie n°7 ne répond plus aux appels radio. Trois hommes vont monter une expédition afin de découvrir ce qui a pu se passer.

Petite production canadienne au budget microscopique, The Colony de Jeff Renfroe (2013) ne révolutionnera certainement pas le cinéma. Pourtant tourné dans des conditions polaires, la production a cru bon de rajouter à ce film des effets spéciaux pour ajouter de la neige et du vent... et c'est une catastrophe. Les scènes d'extérieur sont totalement ratées. 

Heureusement, il n'en est pas de même pour celles d'intérieur, qui font de The Colony un petit film horrifique peu original, mais sympathique et tout à fait regardable. 

18:31 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

William Eubank – The Signal

Signal.jpgNick et Jonas sont étudiants au MIT. Parfaits geeks, ils tâchent de traquer un mystérieux pirate, Nomad, tout en accompagnant en Californie Hailey, la compagne de Nick. Mais voilà qu'en cours de route, ils parviennent à localiser Nomad, et décident de faire un détour, dans un trou paumé. Là, ils découvrent une maison totalement vide, mais dans laquelle il y a eu auparavant des serveurs informatiques. Cependant, pendant qu'ils enquêtent, Hailey est enlevée. Choqué, Nick se réveille plus tard alors qu'il est enfermé dans une sorte de centre hospitalier secret, où l'ensemble du personnel porte des combinaisons étanches. Le motif? Lui et Jonas auraient été en contact avec un mystérieux extraterrestre, et seraient contagieux.

Étrange film que The Signal de William Eubank (2014). Film de mutants à la X-men ou à la Chronicle? Non. Film de contact avec les ET? Pas sûr. Le scénario, un peu bancal parfois, nous entraîne d'une hypothèse à l'autre, au fil d'un récit qui finalement aurait pu être écrit par Philip K. Dick. The Signal, à ce titre, est un film déstabilisant, et guère facile d'accès.

En tout cas, la réalisation est soignée, et les acteurs sont très bons: au final, il s'agit-là d'un bon petit film de science-fiction.

 

18:17 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

23/02/2020

Jack Vance - Les Maisons d'Iszm

Iszm.jpgJ'ai du mal avec Vance. Jusqu'ici, je ne suis tombé, concernant son œuvre abondante, que sur des romans sympathiques mais mineurs, ou des ratages complets tels que les Chroniques de Durdane. Mais je m'accroche, vu que Jack Vance est considéré comme un classique et qu'il a le bon goût de produire le plus souvent des romans courts.

Les Maisons d'Iszm repose d'ailleurs sur un postulat intéressant. Iszm est un monde peuplé d'humanoïdes qui vivent en commensaux d'arbres qui leurs produisent des maisons. C'est d'ailleurs la seule source de richesse de cette planète: l'exportation d'arbres-maisons. Mais les habitants d'Iszm ont fait le choix de n'exporter que des variétés luxueuses. Et surtout de garder précieusement tous les pieds femelles, de façon à conserver leur monopole. Aussi les maisons d'Iszm sont-elles l'objet de convoitises, et lorsque Aile Farr, un botaniste terrien, débarque en simple touriste, tout de suite les agents de sécurité locaux pensent que sa visite ne peut être anodine. 

Roman mineur, Les Maisons d'Iszm (1954) reste toutefois un texte tout à fait sympathique, même si son héros, lui, l'est fort peu. Grincheux, toujours prompt à râler contre les contrôles qu'on lui impose, Farr a tout d'un anti-héros. Jack Vance a eu le soin de placer au cœur de son propos des éléments de politique social et économique intéressants pour l'époque. S'il n'est pas parfait, Les Maisons d'Iszm est un roman tout aussi distrayant que porteur de réflexions.