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25/01/2020

Peter Howitt - Johnny English

Johnny.jpgN°1 est le meilleur agent du MI7. Alors qu'il doit partir en mission à Biarritz, il s'assure auprès de Johnny English, un agent subalterne, que tout à bien été préparé. Las, son débarquement en sous-marin est un fiasco: le code d'ouverture de l'écoutille, pourtant vérifié par Johnny English, n'a pas fonctionné.

Plus tard, tous les agents du service se réunissent autour du cercueil de N°1, alors qu'un bombe a été dissimulée dans celui-ci. Pourtant, Johnny English a assuré la sécurité.

Alors, quand il s'agit de sécuriser les bijoux de la Couronne, qui viennent d'être restaurés, le MI7 ne dispose plus que du calamiteux Johnny English.

Film évidemment parodique, Johnny English de Peter Howitt est une sorte de croisement du Grand Blond et d'OSS 117. Le Grand Blond, parce que son héros est gaffeur, maladroit, incompétent. OSS 117, parce qu'il est aussi sot que vantard et vaniteux. Johnny English joue aussi savamment de tous les codes des James Bond: voiture de luxe pleine de gadgets, dangereuse jeune femme, grand méchant habitant un château pseudo-gothique.

Évidemment, Rowan Atkinson écrase le casting par sa prestation, mais on remarquera aussi le jeu de John Malkovich, dans le rôle du Français Pascal Sauvage: un acteur américain qui parvient à jouer de façon crédible un Français qui parle anglais avec un fort accent grenouillard ne peut être que génial.

Johnny English n'est certes pas un chef-d'œuvre, mais il remplit sans difficulté sa fonction: faire rire.

14:57 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

Henri Decoin - L'Affaire des poisons

Poisons.jpg1670. Une femme est emmenée au bûcher en place de Grève à Paris. Son crime? Elle serait une empoisonneuse. Cette exécution est suivie par deux femmes que tout oppose: Madame de Montespan, maîtresse du roi Louis XIV, et la Voisin, une sorcière qui fournit les dames de la cour en prévisions astrologiques, en philtres... et en poisons.

Elles ne se connaissent pas encore. Mais la première finira par faire appel à la seconde, car une jeune femme est arrivée à la cour et a attiré l'attention du roi.

Tourné en 1955 en Technicolor, L'Affaire des poisons adapte à l'écran une histoire sordide qui marqua les esprits en France à la fin du XVIIe siècle et impliqua des personnalités parfois très haut placées. Ce film d'Henri Decoin bénéficie de décors construits aux studios de Boulogne, d'une image en couleur remarquable pour l'époque, et surtout d'un casting en or. Paul Meurisse en abbé sataniste est extraordinaire, le duo offert par Danielle Darrieux (la Montespan) et Viviane Romance (la Voisin) est remarquable. Pierre Mondy en fin limier de la police n'a qu'un petit rôle, mais il le joue à merveille. 

Voilà donc un très bon film qui mériterait clairement une restauration.

14:39 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

Gilles Grangier - Le Cavalier noir

Cavalier.jpgNous sommes en Flandres française, au XVIIIe siècle. Monsieur de Saint-Brissac, le fermier général de l'endroit désespère de capturer un contrebandier, le Comte noir, qui se joue perpétuellement de son capitaine et de ses soldats. Un jour, un noble espagnol, Ramon de Orteba, arrive à son château. Par ruse, ce dernier, qui s'avère être le Comte noir, enlève de Saint-Brissac et l'emmène dans son repère...

Très court film de Gilles Grangier sorti juste après la guerre, Le Cavalier noir est une petite production agréable et divertissante, sous réserve que l'on supporte l'opérette filmée et la voix de Georges Guétary. Film sans prétention intellectuelle, il est souvent drôle et plutôt bien joué. On en retrouvera d'ailleurs l'influence dans des productions plus tardives, telles que le Mandrin en deux volets de René Jayet (1947-1948), dont le scénario est très similaire, ou dans La Tulipe noire, de Christian-Jaque (1964), où l'on retrouve le duo du gouverneur ventripotent et du capitaine incompétent.

On regrettera toutefois l'aspect vraiment macho du personnage du Comte noir, capable d'abandonner une femme comme une serpillière flasque.

La copie proposée par les éditions Atlas est absolument lamentable: image et son non restaurés, coupures, plans qui virevoltent. À fuir. 

14:22 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)