15/11/2010
Faux airs - 3
Allez, aujourd'hui, on se plonge un peu dans la musique contemporaine, avec du Carl Orff (si si, j'ose!) et un extrait de son Catulli Carmina (1943). On aime ou on n'aime pas, mais là n'est pas la question.
Comparons maintenant avec Symphony to the Powers B, titre qui regroupe deux mouvements de la première partie de Heaven and Hell, de Vangelis (1975).
Étonnant, non?
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12/11/2010
Faux airs - 2
On continue avec les faux airs. Est-ce tiré par les cheveux?
Écoutons d'abord Ministry of Love, bricolage de Eurythmics composé en 1983 pour... 1984.
Maintenant, At the Heart of it All, autre bricolage, mais d'Aphex Twin, composé en 1994 pour l'album de remix de Nine Inch Nails Further Down the Spiral.
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10/11/2010
Rozz Williams et Gitane Demone - Sweet Home Heartache
Allez, on continue dans la musique en attendant d'avoir un bon livre à se mettre sous la dent, avec un album peu connu, tant du grand public (évidemment) que même des amateurs de goth rock, à savoir Sweet Home Heartache, de Rozz Williams et Gitane Demone, deux anciens de Christian Death, sorti en 1995 et se plaçant, d'un point de vue musical, carrément à contre courant de ce que chacun des deux a pu faire auparavant. Un album qui sent le cabaret. Enfin, un cabaret de vampires quand même...
Le titre suivant, This Vulnerable Eyes, interprété par Gitane Demone, est tout de même plus en accord avec la pochette: nous sommes bien dans un cabaret délicieusement rétro. Ca n'est pas extraordinairement novateur, mais c'est superbement interprété, et on se surprend à frissonner un peu.
The Pope's Egg Hat en offre la continuation logique, même si l'on rejoint le style de In Every Dream..., avec ce poème dit par Williams et les vocalises de Demone, cette fois-ci accompagnés d'un piano. Romantique à souhait.
S'ensuit une surprenante reprise d'Hendrix, Manic Depression, cette fois-ci là encore en mode funèbre. La sauce ne prend pas vraiment, par contre: Gitane Demone en fait des tonnes avec son tremolo. L'ensemble est poseur, maniéré, peu naturel.
Et l'on arrive enfin au vrai chef-d'oeuvre de l'album, Flowers, une petite merveille de romantisme aux arrangements tous simples. Cette chanson avait été auparavant rodée en concert avec le groupe d'alors de Williams, Daucus Karota. Ici, si Williams n'a quasiment rien changé à sa chanson dans sa structure, on appréciera que l'accompagnement se soit réduit à un piano et un orgue, un minimalisme qui colle bien mieux au texte. Dans sa version "Daucus Karota", elle sonne beaucoup comme du Bowie du début de la fin des années 60. Avec cette nouvelle version, qui sera d'ailleurs interprétée de la même manière lors de la tournée européenne qui suivit, elle se fait intemporelle.
On revient au cabaret sombre avec A World Apart, jolie chanson d'ambiance de fin de siècle, un beau double duo: deux chanteurs, deux accordéons, nous offrant une ritournelle fort sympathique.
Moon Without A Tear, de Gitane Demone, sous des dehors charmants, offre par contre les mêmes défauts que la reprise d'Hendrix: c'est posé, un brin artificiel. Sympathique au départ, mais vite lassant. Par chance, elle ne dure que 2:25...
Et pour conclure ce trop court album, Rozz Williams nous offre une nouvelle version, courte et destructurée, de In Every Dream Home A Heartache, façon Premature Ejaculation.
Comment? Vous ne connaissez pas Premature Ejaculation?
Il faudra que je vous en parle un jour.
En attendant courrez donc vous procurer Dream Home Heartache. On peut facilement l'avoir pour une misère sur internet.
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