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23/02/2020

Takuji Endō - WXIII Patlabor 3

Patlabor.jpgPeu de temps après les événements qui ont pris place dans Patlabor 1 (réalisé par Mamoru Oshii en 1989), de nouveaux incidents impliquent des labors, ces robots géants le plus souvent employés dans la manutention et le BTP. Tous semblent être la production d'une même société. Pourtant, il ne s'agit pas d'un défaut de fabrication, ni d'un sabotage. Or le premier des incidents concerne un appareil ayant transporté un container expédié par une société d'ingéniérie biologique. Une scientifique, travaillant dans le domaine de la biologie cellulaire et le cancer, semble être impliquée. Un duo de policiers enquête.

Réalisé en 2002 par Takuji Endō, Patlabor 3 est un film qui s'inspire de la manière de faire de Oshii. Autrement dit, c'est un film lent, plutôt contemplatif, un rien désabusé, une ambiance servie par une chouette musique de Kenji Kawai. Côté scénario, il se pose comme un croisement entre le film de Godzilla et le film de robots géants. Il n'est donc guère original, et offre plutôt un condensé de l'imaginaire japonais ordinaire. 

Sympathique, mais sans plus.

14:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

Kazuya Nomura - Ghost in the Shell, the new movie

GhostintheShell.jpgPetit à petit, la saga Ghost in the Shell s'enrichit. Si je trouve les BD assez mauvaises, je suis un fan absolu des films et des séries, à commencer par les longs métrages de Mamoru Oshii, évidemment, mais aussi par les deux saisons de Stand Alone Complex

Moins connue est la mini-série Arise, qui se place aux origines de l'histoire, à l'aube de la cybernétisation massive des corps. On y découvrait comment Motoko Kuzanagi a pu recruter les membres de la Section 9. 

The New Movie, réalisé par Kazuya Nomura (2015) est la suite directe de Arise et se pose comme un prologue au premier film de Mamoru Oshii. Une prise d'otages a lieu, et tandis que la section du major Kuzanagi intervient, le premier ministre est assassiné à l'aide d'une bombe placée dans une valise qui lui seul pouvait ouvrir. Pire, on se rend compte rapidement qu'il n'y avait pas de cerveau dans les corps des preneurs d'otages, pilotés à distance, et qu'une copie de Kuzanagi semble derrière tout cela. 

Il s'agit là de la marque de fabrique de la série: on fait face ici à un scénario particulièrement complexe. Il me faudra donc revoir le film pour en comprendre tous les détails. Mais il s'agit là encore de quelque chose de solide, et qui complète utilement la trame de l'ensemble. 

Le problème du film se trouve plus dans sa réalisation: on y observera pour une fois des défauts d'animation. Rien de bien scandaleux, mais c'est surprenant tout de même, en comparaison de la grande qualité du reste de la série. Cela donne l'impression que ce film a été fait trop rapidement, de manière peu soignée. 

Cela dit, il me donne l'envie de reprendre le visionnage de l'ensemble, en respectant l'ordre chronologique, de Arise à Innocence

14:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

Hansjörg Thurn - Isenhart

Isenhart.jpegPassons à un téléfilm allemand, maintenant. Nous sommes au XIIe ou XIIIe siècle. Un bébé vient de naître dans une misérable cahute. La mère est morte, et le bébé lui-même s'est étouffé. Arrive un chevalier qui lui pratique le bouche à bouche. Le bébé renaît et le chevalier s'en va brusquement. Un autre chevalier, visiblement à la poursuite du premier, entre. Voyant le bébé, son premier réflexe est de l'étouffer. Mais aussitôt pris de remords, il le ranime de la même manière que le premier. Le bébé est alors confié à la garde d'un forgeron et va intégrer l'entourage d'un seigneur local.

Bien des années plus tard, ce même seigneur est en butte à la convoitise d'un évêque, qui voudrait bien récupérer ses terres. Isenhart, devenu adulte et élevé en même temps que le fils du seigneur, a lui-même été éduqué comme un chevalier: il sait lire, parle plusieurs langues, est instruit. Il est aussi amoureux fou de la fille du seigneur. Laquelle est bientôt assassinée.

Isenhart, de Hansjörg Thurn (2011), a tous les défauts d'un téléfilm: la réalisation est correct mais sans inventivité, et on pourra repérer quelques défauts dans les décors et costumes. Dans les accessoires aussi, tel ce manuscrit qu'Isenhart lit et qui a tout l'air d'avoir été imprimé, ou cette plaque funéraire mentionnant date de naissance et de mort du défunt, comme dans un cimetière moderne.

Cependant, c'est aussi un film remarquablement intéressant. Se plaçant dans la lignée du Nom de la Rose, il se regarde comme un polar, basé sur une véritable enquête et la recherche d'un tueur en série. Et comme dans le Nom de la Rose, le coeur du propos est le savoir et sa maîtrise. La science, et ses balbutiements au Moyen Âge. Il s'agit au final d'un bon film, plutôt original, mêlant étroitement enquête, amour, action, réflexion et dépaysement. Et tant pis si la jaquette du DVD français, d'une laideur rare, laisse penser à un film épique.

14:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)