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23/02/2020

Jack Vance - Les Maisons d'Iszm

Iszm.jpgJ'ai du mal avec Vance. Jusqu'ici, je ne suis tombé, concernant son œuvre abondante, que sur des romans sympathiques mais mineurs, ou des ratages complets tels que les Chroniques de Durdane. Mais je m'accroche, vu que Jack Vance est considéré comme un classique et qu'il a le bon goût de produire le plus souvent des romans courts.

Les Maisons d'Iszm repose d'ailleurs sur un postulat intéressant. Iszm est un monde peuplé d'humanoïdes qui vivent en commensaux d'arbres qui leurs produisent des maisons. C'est d'ailleurs la seule source de richesse de cette planète: l'exportation d'arbres-maisons. Mais les habitants d'Iszm ont fait le choix de n'exporter que des variétés luxueuses. Et surtout de garder précieusement tous les pieds femelles, de façon à conserver leur monopole. Aussi les maisons d'Iszm sont-elles l'objet de convoitises, et lorsque Aile Farr, un botaniste terrien, débarque en simple touriste, tout de suite les agents de sécurité locaux pensent que sa visite ne peut être anodine. 

Roman mineur, Les Maisons d'Iszm (1954) reste toutefois un texte tout à fait sympathique, même si son héros, lui, l'est fort peu. Grincheux, toujours prompt à râler contre les contrôles qu'on lui impose, Farr a tout d'un anti-héros. Jack Vance a eu le soin de placer au cœur de son propos des éléments de politique social et économique intéressants pour l'époque. S'il n'est pas parfait, Les Maisons d'Iszm est un roman tout aussi distrayant que porteur de réflexions.

Takuji Endō - WXIII Patlabor 3

Patlabor.jpgPeu de temps après les événements qui ont pris place dans Patlabor 1 (réalisé par Mamoru Oshii en 1989), de nouveaux incidents impliquent des labors, ces robots géants le plus souvent employés dans la manutention et le BTP. Tous semblent être la production d'une même société. Pourtant, il ne s'agit pas d'un défaut de fabrication, ni d'un sabotage. Or le premier des incidents concerne un appareil ayant transporté un container expédié par une société d'ingéniérie biologique. Une scientifique, travaillant dans le domaine de la biologie cellulaire et le cancer, semble être impliquée. Un duo de policiers enquête.

Réalisé en 2002 par Takuji Endō, Patlabor 3 est un film qui s'inspire de la manière de faire de Oshii. Autrement dit, c'est un film lent, plutôt contemplatif, un rien désabusé, une ambiance servie par une chouette musique de Kenji Kawai. Côté scénario, il se pose comme un croisement entre le film de Godzilla et le film de robots géants. Il n'est donc guère original, et offre plutôt un condensé de l'imaginaire japonais ordinaire. 

Sympathique, mais sans plus.

14:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

Kazuya Nomura - Ghost in the Shell, the new movie

GhostintheShell.jpgPetit à petit, la saga Ghost in the Shell s'enrichit. Si je trouve les BD assez mauvaises, je suis un fan absolu des films et des séries, à commencer par les longs métrages de Mamoru Oshii, évidemment, mais aussi par les deux saisons de Stand Alone Complex

Moins connue est la mini-série Arise, qui se place aux origines de l'histoire, à l'aube de la cybernétisation massive des corps. On y découvrait comment Motoko Kuzanagi a pu recruter les membres de la Section 9. 

The New Movie, réalisé par Kazuya Nomura (2015) est la suite directe de Arise et se pose comme un prologue au premier film de Mamoru Oshii. Une prise d'otages a lieu, et tandis que la section du major Kuzanagi intervient, le premier ministre est assassiné à l'aide d'une bombe placée dans une valise qui lui seul pouvait ouvrir. Pire, on se rend compte rapidement qu'il n'y avait pas de cerveau dans les corps des preneurs d'otages, pilotés à distance, et qu'une copie de Kuzanagi semble derrière tout cela. 

Il s'agit là de la marque de fabrique de la série: on fait face ici à un scénario particulièrement complexe. Il me faudra donc revoir le film pour en comprendre tous les détails. Mais il s'agit là encore de quelque chose de solide, et qui complète utilement la trame de l'ensemble. 

Le problème du film se trouve plus dans sa réalisation: on y observera pour une fois des défauts d'animation. Rien de bien scandaleux, mais c'est surprenant tout de même, en comparaison de la grande qualité du reste de la série. Cela donne l'impression que ce film a été fait trop rapidement, de manière peu soignée. 

Cela dit, il me donne l'envie de reprendre le visionnage de l'ensemble, en respectant l'ordre chronologique, de Arise à Innocence

14:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)