Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/01/2020

Killjoys - saison 1

Killjoys.jpgSérie toujours en cours, créée par Michelle Lovretta, Killjoys est une production canadienne de space opera qui est curieusement passée sous les écrans de radar du fandom français de SF, du moins de la partie que j'en connais. La saison 1 étant très courte (dix épisodes), il n'y avait pas grand risque à y jeter un œil.

Dans un futur lointain, les humains ont pris pied dans un système composée d'une grosse planète-mère et de trois satellites qui tous ont fait l'objet d'une terraformation. L'un de ces satellites, cependant, a été abandonné car malgré tout inhabitable. Et les deux autres, ainsi que la planète, sont l'objet d'une lutte des classes exacerbée. Afin de limiter la pression sociale, les neuf familles qui dirigent la Compagnie proposent aux habitants du satellite le plus pauvre un droit de colonisation de la planète après sept générations passées au service de la Compagnie. 

Et si cette dernière dispose d'une force de police, pour moins apparaître aux yeux des habitants, elle fait appel à des chasseurs de primes, les Killjoys (la monnaie locale est le joy) pour arrêter les criminels. 

Dutch, John Jacoby et son frère D'avin sont trois d'entre eux. Dutch est visiblement une ancienne tueuse, John un ancien voleur, D'avin un ancien militaire. Tous ont un passé plus ou moins trouble sur lequel ils aimeraient tracer une croix, sans succès. 

Difficile de se faire un avis sur seulement dix épisodes. La série a clairement du potentiel. Les acteurs sont bons, réalisations et trucages sont à la hauteur. On pourrait reprocher cependant à cette production une mauvaise habitude d'enchaîner des séquences ultracourtes, de donner des habitudes de poseurs aux acteurs, et une musique tonitruante et omniprésente.

Pour le reste, l'intrigue est intéressante, le contexte ne demande qu'à se développer, les personnages sont attachants. À suivre.

19:24 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.