Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/07/2018

Kim Stanley Robinson - La Mémoire de la lumière

Robinson.jpgKim Stanley Robinson reste un auteur dont je n'ai pas lu grand chose, mais que j'ai en général apprécié. En fouillant dans ma bibliothèque ancienne, je me suis retrouvé face à cette Mémoire de la lumière, en me demandant bien si je l'avais déjà lu ou non. Qu'à cela ne tienne: autant le (re)lire. 

C'était une lecture du soir, et malheureusement je peux avouer qu'en général, je n'ai guère eu de difficultés à m'endormir. 

Imaginons un futur très lointain, vers 3400. Quelques siècles auparavant, les travaux d'un physicien génial, Holywelkin, ont permis de dompter la lumière du soleil, et d'en envoyer l'énergie un peu partout dans le système, une énergie grâce à laquelle on a pu coloniser jusqu'au moindre astéroïde, en le dotant d'une gravité artificielle et d'une atmosphère. 

Ce physicien fabuleux était aussi musicien, et sur la fin de sa vie, il a construit un appareil, l'Orchestre, qui, contrôlé par un seul homme, met en action des centaines d'instruments de tous types. Depuis, neuf maîtres se sont succédés aux commandes de l'Orchestre, lui-même basé sur Pluton. Johannes Wright est le neuvième. Comme ses prédécesseurs, il doit accomplir d'une longue tournée à travers le système solaire. Mais à la différence des mêmes prédécesseurs, il est le premier a essayer de coupler la physique et la musique d'Holywelkin. 

Il est clair que dans ce roman, Robinson a pu placer une foule d'idées toutes plus intéressantes les unes que les autres. Mais pour faire tenir tout cela dans un même texte, il a fait le choix d'une structure narrative presque totalement linéaire, ce qui n'est pas forcément un défaut en soi, mais qui ici, fait cependant ressembler ce roman à un mauvais scénario de jeu de rôles. Quand en jeu de rôles, on peut avoir une succession de "une porte - un monstre - un trésor", ici c'est "un voyage - une planète - un concert". Ce problème n'est d'ailleurs pas compensé par les personnages, parmi lesquels seul Wright jouit d'un minimum d'épaisseur, les autres étant des faire-valoir.

Autrement dit, je me suis profondément ennuyé à la lecture de ce texte épais. 

Les commentaires sont fermés.