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11/10/2012

Un jeu un peu vain

Le truc marrant avec le metal, est que comme avec le goth, il est possible de troller un max pour peu de frais. C'est facile, je sais, et particulièrement vain. Mais parfois drôle. D'autant plus drôle quand il s'agit d'explorer un tic rigolo qu'ont les groupes metal ou goth: la reprise improbable du truc pop improbable.

Dans le genre, les champions du monde, toutes catégories confondues, restent Therion, avec Les Sucettes (si si, ça s'est fait, il s'est trouvé quelqu'un pour enregistrer ça):

Mais ces braves gens de Therion ne sont pas les seuls, loin de là. Prenons le cas d'une gentille chanson, In the Year 2525, de Zager and Evans, une chansonnette de SF datant de 1969:

Déjà, en 1978, le groupe pop Visage en fait une reprise à la sauce synthé:

Et paradoxalement, c'est finalement plus de la reprise qu'il y aura des reprises - des reprises de reprises donc. Plus de la part de groupe goth / indus, d'ailleurs. Avec par exemple Laibach (mais Laibach est une entreprise bien connu de mauvais goût volontaire - on leur pardonnera donc):

Puis Fields of the Nephilim:

Enfin Project Pitchfork, qui copie sans honte Field of the Nephilim:

 

Autre chansonette victime de sévices graves, Smalltown Boy, des Bronski Beat, un titre qui valait surtout pour son clip courageux pour l'époque:

Là, ce sont plutôt les métalleux qui se sont acharnés sur la chose, même si on reste un brin dans le goth avec Paradise Lost:

Les Teutons de Depressive Age reprennent le titre:

sublimé aussi par Delain:

et achevé par le fort bien nommé Atrocity (qui en plus a fait tout un album comme ça!):

 

Qu'on ne se méprenne pas: j'aime pas mal de groupe de métal, d'indus, de goth, mais des fois j'ai envie de dire: "la drogue, c'est le mal".

10:19 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

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