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29/07/2011

Danny Boyle - Sunshine

Je connais mal l'oeuvre de Danny Boyle. Trainspotting m'avait écoeuré, et je n'ai pas vu 28 jour plus tard ou Slumdog Millionaire. Mais j'avais envie de me voir un bon film d'aventures spatiales, et donc, a priori Sunshine était fait pour moi.

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En 2057, le soleil se meurt. Un gigantesque vaisseau, Icarus II, est envoyé vers lui avec à son bord une bombe chargée de le réactiver. Mais il croise sur sa route l'épave de son prédécesseur, Icare. La décision est prise de se dérouter légèrement, avec pour ambition de récupérer la bombe de l'autre vaisseau, ainsi que son oxygène. Evidemment, rien ne va se passer comme il le faudrait.

Je ne vais pas m'étendre sur ce film, qui est clairement un échec. Imaginez une sorte de bâtard entre le Trou Noir des studios Disney et les aventures de Freddy Krueger. Voilà ce qu'est Sunshine. D'emblée, le scénario ne tient pas la route. Car l'extinction d'une étoile, c'est l'affaire de millénaires, voire de millions d'années. Si le soleil devait s'éteindre en 2057, nous le saurions déjà. Il est ensuite bien fait preuve de physique de pacotille: cette idée de vouloir récupérer la bombe de l'Icare I avec pour motivation que deux bombes valent mieux qu'une, c'est vraiment du grand n'importe quoi. Il n'y a donc pas eu de tests, de similations de leur bazar?

Bref, ce qui sauve le film, ce sont d'abord les acteurs, même si l'épaisseur psychologique de leurs personnages est celle d'une page de livre: à aucun moment on ne s'attarde réellement sur les relations entre les astronautes, alors que leur voyage dure depuis plusieurs mois.

Autre point fort, les images: Danny Boyle, a défaut d'avoir su faire un film intéressant, à produit de la belle photographie, avec quelques idées vraiment lumineuses. Mais c'est tout, et cela ne suffit pas pour échapper à l'ennui.

28/07/2011

Pellé et Runberg - Orbital t. 4, Ravages

La série Orbital de Serge Pellé (dessin) et Sylvain Runberg (scénario), démarrait fort, avec trois premiers volumes franchement réussis. La Terre a été contactée par la Confédération galactique, un ensemble de plusieurs centaines de peuples extraterrestres qui, globalement, vivent pacifiquement. Mais les humains sont tiraillés entre leur envie d'intégrer cet ensemble, et des pulsions archaïques de repli sur soi. Des attentats sont menés, une guerre est lancée contre les Sandjarrs, un peuple humanoïde, qui en ressort quasi-décimé.

Mais la Terre se retrouve alors au ban de la Confédération, et Orbital nous montre les premiers progrès de ce monde au sein de cet ensemble, avec notamment l'intégration de Caleb au sein de l'ODI, organisme diplomatique servant au maintien de la paix. Premier humain de l'organisation, il se voit imposer comme partenaire un Sandjarr, un personnage au physique féminin, mais non on ne sait s'il est mâle ou femelle.

Ravages conclut la deuxième mission du tandem. On organise à Kuala Lumpur une imposante cérémonie visant à sceller la réconciliation entre Humains et Sandjarrs. Mais cette cérémonie est menacée par une vague de morts mystérieuses parmi les pêcheurs malais, morts violentes qu'il est tentant d'imputer à des extraterrestres nomades dont les rituels imposent une forme de canibalisme.

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Orbital démarrait fort, disais-je: des scénarios bondissants (à défaut d'être forcément neufs), un dessin fantastique (j'adore la façon qu'à Pellé de laisser transparaître ses esquisses sous l'encrage et la colorisation, ce qui donne un caractère vivant au dessin), avec une colorisation qui n'est pas bêtement faite à coup d'aplats sous Photoshop. Bref, une BD efficace et intelligente. Mais ce tome 4 déçoit un peu. Le dessin est toujours aussi bon, mais le scénario pèche par manque de rythme. On peine à se passionner pour l'enjeu, d'autant plus que certaines planches répètent ce qui a déjà été dit ou montré dans le tome 3. Il aurait presque falu que cette deuxième mission soit ramassée en un seul gros tome de 76 pages plutôt qu'en deux de 56, ou alors que les auteurs donnent plus de détails sur leur univers plutôt que de se répéter. Dommage.

Mais un tome 5 est annoncé, et je fais confiance à Pellé et surtout Runberg pour se rattraper, car clairement Orbital peut se poser en digne successeur de Valérian, de Christin et Mézière. C'est actuellement la seule série de qualité qui puisse occuper ce créneau.

11/07/2011

De quelques éléments à savoir avant d'envoyer un texte à Géante Rouge

Depuis son changement de formule, Géante Rouge est, à son échelle, un succès: les ventes et abonnements se portent bien, et surtout, elle attire des auteurs. En moyenne deux textes reçus par semaines. Un rythme pratique d'ailleurs puisqu'il nous permet d'avoir un délai relativement raisonnable pour l'avis de lecture.

Cela n'empêche de pas de rappeler certains éléments bons à savoir avant d'envoyer une nouvelle (ou tout autre forme de texte) à la rédaction (pour mémoire, à cette adresse: geante.rouge@gmail.com).

L'organisation

Géante Rouge est la petite soeur de Galaxies. Les implications de ceci sont les suivantes:

- Galaxies est une revue professionnelle. Si sa rédaction reçoit un bon texte, pas encore assez cependant pour intégrer son sommaire, mais tout de même prometteur, il sera retransmis à Géante Rouge. Sans certitude de publication pour autant (la décision me revenant).

- Géante Rouge est une revue amatrice. Mais si sa rédaction reçoit un texte qu'elle juge exceptionnel, celui-ci sera transmis à Galaxies. Sans certitude de parution dans cette dernière (la décision revenant à Pierre Gévart), mais au pire avec certitude d'une parution dans Géante Rouge.

Donc pas de panique: ce n'est pas parce que vous avez envoyé un texte à l'une des deux revues que vous ne le retrouverez pas dans l'autre. En tout cas, vu le nombre de textes reçus, et le peu d'élus, que votre texte soit publié dans Galaxies ou dans Géante Rouge est, dans un cas comme dans l'autre, une réussite.

Les thèmes, la forme et l'originalité

Géante Rouge est une revue essentiellement axée sur la science-fiction. Mais une science-fiction sans réelles limites, sans réelle frontières. Vous avez donc le droit d'envoyer un texte de fantasy. Mais avant de le faire, réfléchissez: si votre nouvelle se définit comme une quête menée par un jeune homme (une jeune femme) orphelin(e), secondé(e) par un magicien, un elfe et un voleur, sachez qu'il y a tout de même fort peu de chance que cela aboutisse à une publication.

La forme aussi est libre: nouvelles, mini-BD, et même poésies. Rien ne pose vraiment problème. Seule la longueur peut être discriminante. Un texte trop long aura moins de chances que les autres.

Quel que soit le genre ou la forme, les seuls textes acceptés sont les textes inédits: les textes prépubliés sur internet et mis en libre accès sont refusés d'office, pour la simple raison qu'il sera toujours difficile de justifier un abonnement payant si les textes sont aussi disponibles gratuitement en ligne.

La présentation de l'envoi

Les envois se font par email (geante.rouge@gmail.com). Les formats admis pour le stade de la lecture sont .doc, .rtf, .odt., .pdf . Fuyez le .docx: si votre texte est accepté, ce format n'est qu'une source d'ennuis lors de la mise en page avec un logiciel de PAO.

Il n'est pas nécessaire que vous soyez un professionnel de la typographie: il est clairement compréhensible qu'un auteur ne soit pas un maquettiste. On ne vous demande pas cet effort, puisque de toute façon il sera refait si votre texte est accepté. Il n'y a donc pas de consignes précises concernant la taille des caractères, les interlignages, etc.

Dans votre message, précisez bien votre nom et le titre de votre nouvelle. N'hésitez pas non plus à l'inclure dans votre fichier. Les lectures ne sont de toute façon pas anonymes.

Par contre, il est parfaitement inutile de vous recommander de tel atelier d'écriture, de tel ou tel relecteur, ou des mânes d'un auteur renommé. Cela n'aura absolument aucune influence sur la lecture en elle-même. Soyez sobres dans vos courriers.

L'édition

Si votre texte est accepté, il sera donc publié dans le numéro suivant de Géante Rouge, laquelle est une revue annuelle: soyez patients. Cette publication est hélas pour l'instant bénévole (personne à l'heure actuelle n'est payé, pas même les auteurs "vedettes", en dehors de l'imprimeur et de la Poste).Nous espérons bien sûr que cela changera un jour, mais cela relève pour l'instant du rêve.

 

Voilà, je pense n'avoir rien oublié. N'hésitez cependant pas à poser des questions en commentaires ou par email.

Et surtout, à vos calames, plumes, machines à écrires, ordinateurs, tablettes, bref, tout ce que vous voulez, du moment que vos textes sont bons!

Et bonne chance!