Jennifer Yuh Nelson - Darkest Minds
23/02/2020
Dans un futur proche, une étrange maladie a touché tous les enfants, et ceux qui ont survécu sont devenus des mutants. Les verts sont plus intelligents, les jaunes ont le pouvoir de télékinésie, les oranges peuvent influencer les esprits et les rouges de tuer. Le gouvernement a fait le choix de les capturer et de les rassembler tous dans d'immenses camps.
Ruby Daly est une orange. Elle peut contrôler les esprits. À ce titre, elle doit être obligatoirement éliminée lorsqu'elle est admise en camp. Mais elle parvient à tromper le diagnostiqueur, et c'est en temps que verte qu'elle passe plusieurs années enfermée. Jusqu'au jour où enfin elle peut s'évader. Une fois dehors, son premier souhait est de rejoindre ses parents, mais cela s'avère impossible. Heureusement, sa rencontre inattendue avec un groupe d'adolescents rebelles va changer la donne.
Adapté des romans d'Alexandra Bracken, Darkest Minds: Rébellion, de Jennifer Yuh Nelson (2018) est bien réalisé, bien interprété, mais... L'ensemble est tout de même un rien culcul, et surtout basé sur des idées invraisemblables: une maladie (provoquée par quoi?) qui ne toucherait que les enfants (ah bon?, ce serait génétique, alors?), et qui pousserait le gouvernement (seulement des USA, ou du monde entier?) a enfermer tous les survivants (au nom de quoi?) dans des camps de travail. Tout cela manque sérieusement de recul, d'arrière-plan, de contexte. Ce film est donc plutôt distrayant à regarder, mais sans plus.
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