E. C. Tubb – Derai
23/07/2019
J'aime beaucoup ce que j'ai pu lire de E. C. Tubb, qui offre en général des récits d'une SF certes classique, mais bien construit, intelligents, et avec des personnages forts et attachants. J'ai découvert sur le tard sa série "Dumarest", avec le premier volume Les Vents de Gath, et je n'ai que trop tardé à enchaîné avec le deuxième tome, Derai.
Dumarest, toujours à la recherche de la Terre, passe de monde en monde, en se louant au passage comme homme demain ou simple gladiateur. Sur un monde qu'il souhaite quitter, le régisseur lui confie Derai, une jeune femme qui cherche un protecteur pour retourner chez elle. Dumarest embarque ainsi pour la Ruche, un monde gouverné par onze grande famille. Derai est l'héritière de l'une d'elles, et elle est télépathe. Un don rare, voire unique, qui attire les convoitises, d'autant plus qu'on aimerait bien sonder l'esprit du Vieux, un homme maintenu en vie depuis des décennies grâce à l'unique production de valeur de la Ruche, l'ambroisie, mais qui est maintenant totalement coupé du monde, son cerveau étant déconnecté de ses cinq sens.
Avec son récit mené tambour battant et la description de ce monde à la limite de la fantasy, Tubb atteint son objectif: distraire. Et il le fait bien. Il ne faut guère de temps pour avaler ce récit en se disant une fois la dernière page tournée: encore!
En revanche, les deux nouvelles qui accompagnent le roman, dans l'édition de chez Opta, signées William Tenn et Raymond E. Banks, sont totalement sans intérêt.
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