Peter Howitt - Johnny English
25/01/2020
N°1 est le meilleur agent du MI7. Alors qu'il doit partir en mission à Biarritz, il s'assure auprès de Johnny English, un agent subalterne, que tout à bien été préparé. Las, son débarquement en sous-marin est un fiasco: le code d'ouverture de l'écoutille, pourtant vérifié par Johnny English, n'a pas fonctionné.
Plus tard, tous les agents du service se réunissent autour du cercueil de N°1, alors qu'un bombe a été dissimulée dans celui-ci. Pourtant, Johnny English a assuré la sécurité.
Alors, quand il s'agit de sécuriser les bijoux de la Couronne, qui viennent d'être restaurés, le MI7 ne dispose plus que du calamiteux Johnny English.
Film évidemment parodique, Johnny English de Peter Howitt est une sorte de croisement du Grand Blond et d'OSS 117. Le Grand Blond, parce que son héros est gaffeur, maladroit, incompétent. OSS 117, parce qu'il est aussi sot que vantard et vaniteux. Johnny English joue aussi savamment de tous les codes des James Bond: voiture de luxe pleine de gadgets, dangereuse jeune femme, grand méchant habitant un château pseudo-gothique.
Évidemment, Rowan Atkinson écrase le casting par sa prestation, mais on remarquera aussi le jeu de John Malkovich, dans le rôle du Français Pascal Sauvage: un acteur américain qui parvient à jouer de façon crédible un Français qui parle anglais avec un fort accent grenouillard ne peut être que génial.
Johnny English n'est certes pas un chef-d'œuvre, mais il remplit sans difficulté sa fonction: faire rire.
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