Au sujet de l'opposition en Russie
11/12/2011
Tiens, juste un petit mot comme ça, au cas où. Ca fait déjà un moment que je retransmets sur Facebook, à mon petit niveau, les infos que je peux avoir sur ce qui se passe en Russie. Et que je soutiens, là aussi à mon petit niveau, ce que l'opposition peut faire, que ce soit en signalant les manifs, ou les actions sur le net. Pourtant, cette opposition ne devrait pas me plaire, puisqu'on y trouve les communistes (Guennadi Ziougianov), les nationaux-bolcheviks (Eduard Limonov), les libéraux (Boris Nemtsov, le parti Iabloko, et même Boris Strougatski!), les nationalistes, et quelques intellectuels comme Garry Kasparov. Parfois certaines personnes cumulent les étiquettes, comme Alexeï Navalny qui est à la fois un libéral et un nationaliste (et qui vient de se voir condamné à 15 jours de prison). Bref, tout et n'importe quoi sauf des socialistes et des socio-démocrates. Il est vrai que, selon la grille de lecture locale, Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine, est officiellement un parti... de gauche. Si si, Poutine, ce grand ami de Berlusconi et de Sarkozy, est officiellement un homme de gauche. Le seul parti fréquentable de la scène politique russe devrait être Russie Juste, classé "centre gauche". Mais chacun sait qu'il n'est que le jouet du Kremlin, malgré une certaine volonté à s'émanciper.
Reste que Poutine n'est pas un homme de gauche. C'est un dictateur. Un organisateur d'élections factices. Il n'y a ni droite ni gauche pour un dictateur, mais seulement le pouvoir, et le profit personnel.
Alors voilà pourquoi j'accepte de soutenir des gens qui n'ont pas forcément les mêmes idées que moi, et que dans un tout autre contexte je qualifierais parfois d'infréquentables (les nationaux-bolchéviks). Parce que tout dictature, quelle soit de droite ou de gauche, est insupportable.
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